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Dayoubsi et cie

  • Maklide
  • 23 janv. 2018
  • 1 min de lecture

Oualala mais ça fait deux jours maintenant !

Le rythme a beaucoup changé depuis.

Le festival approche, et les festivaliers arrivent. Les animations commencent, les ateliers débutent et continuent.

Mes journées sont rythmées par une douche froide le matin, un nescafé au kiosque du coin et un sandwich à l'avocat (oh ouuuui c'est pas encore la saison des mangues mais c'est la saison des avocats si tu savais comment ça rend ta journée délicieuse), avant de retourner au bureau pour finaliser le programme, communiquer, accueillir les artistes , réunioner, missionner par ci par là et manger le degue. Je vous laisse constater le bol vide qui contenait le degue, et en déduire sa déliciosité. Même les mouches en raffolent.

J'arrive à m 'échapper quelques fois et je pars avec l'équipe de médiation ! On enfourche les motos le matin et hip hop direction les villages aux alentours de Ouaga ! Partir à la rencontre des élèves dans les écoles pour leur parler du festival qui viendra leur rendre visite, chanter avec eux et les préparer au concours de dessin et de rédaction qui sera organisé après les représentations. Ça fait du bien de sortir de la ville.

Non non mais les enfants adorent ça.

Oui bon, peut-être que quelques enfant préfèrent récupérer leur nuit pendant que des espèces de jeunes artistes essayent de rendre attractif le théâtre et les arts de la rue.

Ils se rendront compte que c'est vraiment chouette et utile dans la vie l'art.

Sinon la vie est belle, les gens sourient, même si la poussière ça pue et que ça chatouille tes narines toute la journée.

 
 
 
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